Une stratégie web

D’ici peu, toutes les entreprises devront être active sur le Web. Réseaux sociaux, blogues, site interactif et transactions sécuritaires en ligne. Or tous ces outils merveilleux seront complètement inutiles si on n’a pas de stratégie Web. Heureusement, il y a plein de spécialistes du Web capables de faire des stratégies, incluant le référencement l’ergonomie, l’animation, les messages, le graphisme etc.

Malheureusement ces stratégies seront insuffisantes si elles ne découlent pas de la mission de l’entreprise.

Une stratégie Web ne peut donner de résultats qu’à une entreprise du vingt et unième siècle, une entreprise dont la mission est basée sur des valeurs et non sur ses activités commerciales. Comment peut-on espérer qu’une entreprise qui a pour mission de « vendre des meubles » puisse connecter avec un réseau multi directionnels de personnes qui ne veulent pas nécessairement acheter des meubles, mais qui s’intéressent aux valeurs familiales, à la décoration intérieure, à l’esthétique, aux tendances, au confort.

Le marché veut échanger des informations, des opinions, des goûts, des hésitations, des expériences, des conseils et l’entreprise ne veut et ne peut que vendre. Où est la relation ? Tant que la mission de l’entreprise ne sera pas « d’établir des relations authentiques avec des personnes intéressées au confort au foyer » ou une autre mission basée sur des valeurs senties par l’entrepreneur, les stratégies web seront inefficaces parce que non cohérentes.

Pour établir la cohérence, il faut changer l’offre en profondeur, repenser la marque de commerce, raffiner l’information sur les consommateurs, changer les procédures de gestion, former autrement le personnel de vente, imaginer les ressource humaines comme une équipe motivée par une cause humanitaire, documenter l’offre à partir des besoins du client et cesser de décrire des produits.

La marche est haute et pour y parvenir les entrepreneurs devront recourir aux services d’un coach d’entrepreneur. Bien sûr je parle pour ma paroisse, mais je crois que nul ne peut penser faire un virage à 180 degrés sans entreprendre une démarche difficile, sans prendre le recul nécessaire et sans pouvoir répondre à des questions qu’il ne se pose pas encore.