L’entrepreneuriat est un sport d’endurance (en 6 parallèles) 1/3
(Vous pourriez objecter que c’est un sport d’équipe mais je reviendrai sur ce point une autre fois…)
Il y a quelques semaines, j’ai bouclé mon premier 10 km officiel en course à pied. Rien d’extraordinaire à cela sauf qu’il y a exactement 3 ans, je ne pouvais pas courir 300 mètres sans être complètement essoufflée. Et, par conséquent, je détestais m’infliger la terrible peine de courir…
Puis j’ai vu des amis, des contacts partager leurs progrès et leur motivation pour la course sur les réseaux sociaux. Ce partage, aussi anodin et futile puisse t’il paraitre a suscité un questionnement dans mon esprit en quête de nouveaux défis: Pourquoi pas moi? me suis-je dit alors.
Premier parallèle avec l’entrepreneuriat: Si vous êtes entrepreneur, partagez vos progrès, vos réussites, vos doutes même… Ils feront peut-être germer des idées et des vocations dans l’esprit de votre entourage.
Un jour, j’ai donc chaussé mes tennis, et je suis sortie discrètement l’air de rien pour ne pas avoir l’air ridicule si je faisais demi-tour au bout de la rue. « Je vais faire un tour… ». J’ai commencé à trottiner puis arrivée au bout de la rue, parce que je ne voulais pas avoir l’air ridicule à mes propres yeux, je me suis décidée à faire, au moins, le tour du bloc. Puis arrivée au coin de rue suivant, j’ai vu de beaux jardins et j’ai continué un peu. Pour me rassurer, je me disais que je n’avais rien promis à personne et que donc, si je devais m’arrêter, épuisée et rentrer à la maison en marchant, je pourrais le faire sans problèmes. Au bout de 10 minutes je me suis dit que j’étais bien assez loin et que si je devais rentrer en courant à la maison cela ferait déjà 20 minutes!! Tout un défi! Alors j’ai fait demi-tour et je suis rentrée en courant. Et mon premier 20 minutes était fait. Oh bien sûr, je suis arrivée essoufflée, les poumons en feu mais il ne m’a fallu que quelques minutes pour récupérer et être (déjà) fière de moi!
Deuxième parallèle avec l’entrepreneuriat : Cette citation de Sénèque illustre complètement mon propos. Je n’ajouterai rien…
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas.
C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».