Jonathan prend finalement la relève !

Il y a deux ans, le patron de Jonathan, Roland, a décidé de prendre sa retraite, il a fait évaluer l’entreprise, elle valait 450 000 $, générait des bénéfices supérieurs à 100 000 $ depuis 3 ans comptait des clients fidèles et satisfaits et des employés compétents. Il avait cherché un acheteur externe puisqu’il considérait que personne à l’interne n’avait les moyens de l’acheter. La meilleure offre qu’il obtient était de 150 000 $. Deux des employés cadres dont Jonathan proposent alors de l’acheter pour le prix désiré en ajoutant 2 autres participants externes en plus du fondateur qui devra rester encore quelques années. Roland accepte ; en quelques semaines la transaction est terminée et Roland commence à réduire ses activités.
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3 Responses to “Jonathan prend finalement la relève !

  • Souvent lors d’une reprise, les investisseurs externes ne le font que pour un rendement à court terme, et veulent s’assurer une participation aux décisions, même s’ils connaissent peu l’entreprise.
    Il apparaît aussi que les repreneurs d’une entreprise qui a eu du succès ne prennent pas le temps de comprendre qu’est-ce qui a fait le succès de l’entreprise par le passé, et , basé sur ces informations, qu’est-ce qui pourrait renforcer les éléments de succès.
    Si l’on n’a pas cette connaissance en profondeur de la dynamique de succès de l’entreprise, la relève est vouée à l’échec…

  • Bonjour Valérie, je te remercie pour cet article. Si tu me permets d’apporter quelques enrichissements expérientiels.
    Leçon 1 : Pourquoi pas les deux : songer à prendre sa retraite et pérenniser l’entreprise ?
    Leçon 2 Comment peut-on évaluer tangiblement des succès futurs d’une organisation dans un monde si complexe ou tout change si rapidement ?
    Leçon 2 bis Que proposes-tu comme processus d’évaluation des futurs succès ?
    Leçon 3 Pourquoi pas les trois ? Nous ne pouvons pas faire de grandes choses sans ressources financières. Par contre le développement d’affaire peut être délégué et le futur dirigeant ne peut-il pas acquérir dans diverses grandes institutions ces capacités de gestion (HEC ou Universités) ?
    Leçon 6 Je pense que le pouvoir et le savoir d’un être est unique. Pourquoi vouloir ressembler au fondateur ? L’authenticité en gestion est selon moi essentiel et cette période de transition, de rupture et ce changement de garde est un moment propice pour créer un vent de renouveau de transformation au niveau style de leadership d’autant plus qu’aujourd’hui il est souhaitable qu’il soit partagé. Bonne journée à tous.

  • Bonjour Jean-Pierre,
    Voici un complément d’information pour enrichir les leçons et peut-être répondre à vos interrogations :
    1. La retraite et la pérennité sont des objectifs opposés, dans un cas on retire son argent et son énergie, dans l’autre on investi.
    2. On peut estimer les chances de succès futurs en identifiant des choses à changer et en mettant en place un programme de coaching capable de développer les habiletés qui manquent.
    2,5 Chaque cas est différent mais par exemple : on peut constater que l’aménagement physique d’un commerce est déficient, une amélioration permettrait une augmentation du chiffre d’affaires de 130 000 $. Ce changement augmente la valeur de l’entreprise et ses succès futurs.
    3. Le développement des affaires est la raison d’être de l’entreprise. C’est le rôle principal de l’entrepreneur. Bien sûr on peut engager des vendeurs et des gestionnaires.
    6. Bien sûr le repreneur est différent et il ne s’agit pas de copier le fondateur, bien au contraire. Cependant l’expérience du fondateur représente un actif important (souvent c’est 80 % des profits)Le repreneur doit acquérir ce savoir, d’autant plus qu’il le paye.