Heureux qui communique…

De nombreux ouvrages se sont penchés sur les qualités nécessaires à un bon management, détaillant des recettes, astuces, attitudes pour s’améliorer dans ce domaine.
Si l’on synthétise l’ensemble de ces recherches, il nous semble que l’on peut ramener les clés d’un management réussi au nombre de deux seulement: une compétence et une qualité. Cela ne signifie pas une simplification extrême car ces deux éléments sont au contraire fondamentaux et pas si faciles que cela à maîtriser.

Une compétence: la communication

Vous le constatez dans n’importe quelle organisation, publique ou privée et même bénévole, la communication est la clé de voûte de la qualité du travail et de son efficacité. La plupart des retards pris, des erreurs commises, des freins conscients ou inconscients à une bonne progression, des conflits larvés ou ouverts, sont liés à une mauvaise communication ou dans certains cas, à son absence du mode de fonctionnement.

Nous reviendrons plus longuement sur ce qu’est la communication entre les personnes et sur sa complexité mais vous pouvez d’ores et déjà observer autour de vous les défauts flagrants (toujours plus facile à identifier chez les autres que chez soi…). Ensuite, nous vous invitons bien entendu à vous questionner sur vos propres attitudes. Avez vous salué vos collaborateurs ce matin? Faites vous en sorte de reformuler systématiquement vos demandes ou de vous assurer d’avoir bien compris celles de vos interlocuteurs? Quelle attitude projetez vous au bureau, en réunion ou en clientèle?
Observez la façon dont la communication des autres vous affecte et vous verrez que ces questions en sont pas si triviales…

Analysez aussi, si vous en avez l’occasion, les attitudes des personnes que vous jugez être de bonnes communicantes. Comment se comportent-elles? Vous y trouverez la deuxième clé. La qualité qui les caractérise…

Une qualité: la confiance en soi

On le constate dans tous les domaines. Les bons communicants ont confiance en eux. On ne parle pas ici d’une confiance excessive, d’un ego démesuré qui leur ferait monter les marches de la gloire.
Simplement d’une bonne connaissance de leurs valeurs, de leurs compétences, de leurs défauts pour pouvoir éviter les écueils. D’une bonne connaissance de leurs collaborateurs aussi, de leurs forces et faiblesses, de leurs aspirations. Une confiance qui provient du savoir et qu’ils acquièrent en toute humilité, petit à petit, au fur et à mesure des années et des expériences. Ces gens là, parce qu’ils savent anticiper leurs réactions et les vôtres et les replacer en perspective, sauront vous parler, vous motiver, vous sanctionner éventuellement, sans fausses notes.

La confiance en soi est un vaste sujet mais nous constatons, dans notre profession, que le défaut de confiance est le frein numéro un à la progression des gestionnaires et dirigeants et à l’atteinte de leurs objectifs. Elle est donc essentielle et nous vous invitons à vous questionner également sur le sujet. Comment vous considérez-vous professionnellement? Personnellement? Avez vous le sentiment de réussir? D’accomplir ce que vous souhaitez? Vous sentez-vous pris en défaut par les autres? Que pourriez-vous changer dés aujourd’hui pour être un peu plus fier de vous et de vos réalisations? Quel défi allez-vous vous lancer pour les prochaines semaines?

L’action engendre le succès et le succès alimente naturellement la confiance en soi… À vous de jouer!

 

Texte affiché sur le mur de la maison des Compagnons du Tour de France à Bordeaux

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