Le coaching, un levier de rentabilité

Par les remises en question qu’il propose, le coaching est par essence bénéfique. Il permet de changer de perspective, d’être créatif pour trouver de nouvelles solutions, d’envisager des changements personnels ou professionnels salvateurs. Il est cependant un domaine dans lequel, en plus d’être bénéfique, le coaching est rentable: c’est le management. Par management, j’entends la gestion d’une équipe par un manager. Il est à noter que mon dictionnaire préféré donne, entre autres, cette définition de rentable: «Qui compense largement par les résultats qu’on en retire, l’investissement d’argent, de temps, de travail; qui procure un profit autre que financier.»

Le manager, en plus d’être soumis à la pression des résultats comme tous les autres salariés, est soumis à la pression des personnes qu’il encadre au quotidien. Il doit obtenir le meilleur de chacune d’entre elles, chaque jour, pour que l’ensemble de l’organisation atteigne ses objectifs. Ses interactions avec son environnement sont donc complexes, multi-directionnelles et vont bien au-delà de simples données chiffrées.

Explorons quelques-unes des nombreuses situations auxquelles le manager est confronté au quotidien:

– il est soumis à la pression de sa hiérarchie en fonction des résultats qu’il obtient sur le terrain
=> qualité requise: maîtriser son stress et la communication ascendante

– il doit allouer du temps à sa hiérarchie, à ses réunions à l’interne comme à l’externe, à ses tâches quotidiennes, à ses rapports ou documents de projets, à ses collaborateurs
=> qualité requise: gérer son temps

– il doit faire en sorte de déléguer (comprenez passer du temps avec ses collaborateurs pour leur expliquer ce qu’il attend d’eux) afin de se libérer du temps pour ses propres tâches et pour déléguer; donc accorder du temps pour se libérer du temps pour accorder du temps pour…
=> qualité requise: résoudre l’équation de la quadrature du cercle

– il doit encourager ses collaborateurs, les féliciter, les maintenir motivés, leur permettre de s’exprimer sur leurs tâches quotidiennes comme sur les orientations de l’entreprise, communiquer les bonnes et les mauvaises nouvelles, licencier les personnes non productives, rappeler les règles de travail communes, recruter du personnel nouveau, gérer les susceptibilités…
=> qualités requises: savoir communiquer face à face ou devant un groupe, être toujours positif, valoriser le travail d’équipe.

Cette énumération n’est évidemment pas exhaustive et chacun a en tête des situations de doute ou de conflit qui l’ont fait se questionner sur ses qualités personnelles ou sur son envie de supporter tant de pression.

Or, au vu des qualités requises pour gérer au mieux toutes ces situations, on se doute bien que ce n’est pas facile et pas forcément inné. Par ailleurs, les grandes écoles et les formations préparant à des postes d’encadrement, si elles préparent particulièrement bien à la gestion d’une activité de production de biens ou de services, ne peuvent qu’évoquer la notion de capital humain d’un point de vue théorique. La bonne gestion de ses équipes ne s’apprend pas en classe, elle se développe et se découvre sur le terrain.

Les gestionnaires que l’on considère donc par défaut opérationnels grâce à leur bagage académique se retrouvent rapidement démunis face aux humains qu’il leur faut apprendre à guider. Par ailleurs, n’oublions pas que les périodes de crises rendent tout le monde un peu nerveux, les employés comme les managers, ce qui rend les communications encore plus difficiles ou même carrément conflictuelles.

Faute d’être de temps en temps écoutés et accompagnés par une personne extérieure, bienveillante et constructive, les managers font comme ils peuvent, procèdent par essais-erreurs ou se retranchent derrière leur ordinateur, la porte du bureau fermée pour ne pas être confrontés à la réalité des relations humaines au quotidien. Il suffirait pourtant pour bon nombre d’entre eux, qu’ils puissent faire part régulièrement de leurs questions ou de leurs doutes à un professionnel du coaching. Ils pourraient ainsi reprendre en main leur équipe de façon sereine, en choisissant eux-mêmes le style de management qui leur convient le mieux et qui donnera le meilleur résultat au sein de leur service.

Si vous êtes manager et que ces exemples vous parlent, offrez-vous l’occasion de faire le point avec un coach. Vous verrez que cela vous soulagera beaucoup au quotidien et vous permettra d’atteindre vos objectifs plus sereinement. Ni thérapeute, ni gourou, il vous permettra d’explorer quelles sont les meilleures attitudes pour vous et vous serez plus à l’aise dans votre rôle de leader.

Si vous êtes chef d’entreprise ou directeur, permettez à vos leaders de décompresser en prenant le temps de se poser les bonnes questions et de faire leurs choix de management pour une meilleure rentabilité. Vous pouvez même offrir à vos équipes des sessions de travail en groupe pour qu’ils définissent leurs prochains objectifs et mettent en œuvre les meilleures actions pour y parvenir. Les coachs sont aussi là pour cela.

Avec le coaching, vous allez expérimenter deux choses: ne rien prendre pour acquis (en changeant de comportement, on change les résultats obtenus) et faire confiance (vous faire confiance et faire confiance à vos collaborateurs). Cela vous libérera l’esprit que vous pourrez alors mettre au service d’une plus grande créativité qui elle-même vous permettra de prendre une longueur d’avance sur vos concurrents… CQFD.

Une dépense rentable n’est pas une dépense, c’est un investissement!

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