Dixionnaire: Stress
On parle beaucoup de stress dans nos vies hyper-actives alors voyons ce qu’en dit le Larousse médical outre la définition reprise ci-dessus :
« Les sources d’agression constituant des facteurs de stress sont innombrables : traumatisme, choc émotionnel, opération chirurgicale, intoxication, froid et, de façon générale, astreintes de la vie quotidienne (bruit, appels téléphoniques multiples, surmenage, transports urbains, etc.). En outre, certaines situations, a priori favorables (bon résultat d’un examen, réussite financière, événement familial agréable, etc.), peuvent entraîner des situations stressantes.
L’agression déclenche au niveau cérébral (hypophyse) une « réaction d’alarme » stimulant la sécrétion de corticotrophine (ACTH) et donc d’hormones surrénaliennes (cortisol) qui modifient l’équilibre psycho-physiologique du sujet et entraînent notamment une tachycardie, une hyperventilation et une vasoconstriction artérielle. Lorsque le stress reste mineur, il joue un rôle positif en améliorant les capacités d’adaptation à l’agression. Il n’en va pas de même lorsque l’agression est trop intense ou qu’elle se prolonge. »
Pour résumer : Agression – Réaction d’alarme – Affolement
Si vous êtes fréquemment soumis au stress et que vous en souffrez, vous avez certainement lu une infinité d’articles ou mêmes de livres sur le sujet regorgeant de conseils pratiques.
Nous ne reviendrons pas sur ces conseils sauf un seul que vous avez lu dans TOUS les écrits sur le sujet. TOUS. Sans exception. Il ne résout pas tous les maux bien entendu, mais il est d’une efficacité redoutable. Mais il souffre de sa simplicité. Les gens le lisent, le testent une fois ou peut-être deux, puis l’abandonnent comme si simplicité rimait avec inefficacité. Et pourtant, c’est tout le contraire !
Souvenez-vous, le stress déclenche une réaction d’alarme, un affolement et le seul élément physiologique capable de calmer le corps est… le souffle.
Oui, rappelez-vous, l’exercice de base mentionné partout :
Respirez profondément, au moins 3 fois, longuement.
Emplissez et videz vos poumons le plus lentement possible.
Et sentez votre corps reprendre ses esprits.
Après cela et après seulement, votre cerveau aura les ressources nécessaires pour réfléchir à une réponse, à une solution, à des aménagements pour réduire le stress. Mais avant cela, le corps met toutes ses énergies à se défendre. Toutes. Et vous empêche de penser.