Comment valoriser son entreprise ?
Dans un contexte de transfert ou de relève entrepreneuriale, la valeur de l’entreprise est toujours névralgique. Le fondateur veut un prix élevé et les repreneurs veulent payer le moins cher possible. La perception habituelle, c’est que le fondateur sur-évalue son entreprise, mais souvent des fondateurs la sous-évaluent parce qu’ils ont une vision patrimoniale et subjective. Il est donc possible et souhaitable de « VALORISER » son entreprise avant d’en fixer le prix en vue d’un transfert.
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Nous aimerions attirer votre attention ici sur une approche moins connue du public québécois et qui pourtant a fait ses preuves dans beaucoup d’organisations américaines et européennes du Fortune 1000, soit le commerce de contrepartie. Cette stratégie, utilisée conjointement avec d’autres approches, pourra faciliter l’amélioration du bilan financier et rendre une entreprise plus attrayante aux acquéreurs potentiels.
Reprenons les points uns à uns:
Opportunités:
La création d’pportunités signifie créer de nouveaux canaux de distribution afin de maximiser la portée commerciale. Travailler en partenariat avec un maison de commerce permettra d’utiliser l’inventaire non rentable comme outil promotionnel afin d’attirer de nouveaux clients.
Valorisation & réalisation du potentiel:
La contrepartie permet de réaliser des bénéfices beaucoup plus près du potentiel de vente anticipé et donc d’inscrire de ventes plus rentables que de vendre à perte (dépréciation ou « write off ».
Roulement d’inventaire:
Un inventaire qui ne roule pas est non seulement pas attrayant lors de la revente d’une entreprise, mais s’inscrit souvant dans la mauvaise colonne de l’exercice financier de celle-ci. Il importe donc de savoir reconnaitre l’inventaire inerte et de l’inscrire dans un programme de revalorisation et de commercialisation stratégique. La contrepartie peut être un outil important dans cet effort.
Nouvelles tendances en achat:
Une entreprise en santé en est une qui saura diminuer ses coûts d’achat. Savoir utiliser un inventaire sous-réalisé comme monnaie d’échange dans ses efforts d’achat permettra de faire d’une pierre deux coups, soit d’enlever l’inventaire de la mauvaise colonne du bilan et de réaliser un meilleur pouvoir d’achat. La contrepartie, souvent réalisée sous forme de compte de crédit corporatif, permettra d’effectuer des achats chez certains fournisseurs à moindre coût sur la trésorerie conventionnelle. Cette méthode est très préconisée chez les organisations du Fortune 1000 dans le placement publicitaire et les services d’impimerie (dépenses importantes dans les grosses entreprises).
Quoique ces approches demeurent encore méconnues, plusieurs maisons de commerce offrent différents outils de contrepartie permettant aux organisations de maximiser leur stratégie commerciale et ainsi valoriser leur bilan au moment de la vente.