Coaching et gestion 1/2

Le coaching et la gestion : un levier de rentabilité?

Le coaching comme discipline, par les remises en question qu’il propose, est par essence bénéfique. Il permet de changer de perspective, d’être créatif pour trouver de nouvelles solutions, d’envisager des changements personnels ou professionnels salvateurs. Mais il est un domaine où, en plus d’être bénéfique, il est rentable et c’est la gestion. Par gestion, j’entends la gestion d’une équipe par un gestionnaire. Il est à noter que mon dictionnaire préféré donne, entre autres, cette définition de rentable: «Qui compense largement par les résultats qu’on en retire, l’investissement d’argent, de temps, de travail; qui procure un profit autre que financier.»

La gestion

Le gestionnaire, en plus d’être soumis à la pression des résultats comme tous les autres salariés, est soumis à la pression des personnes qu’il encadre au quotidien.  Il doit obtenir le meilleur de chacune d’entre elles, chaque jour, pour que l’ensemble de l’organisation atteigne ses objectifs. Ses interactions avec son environnement sont donc complexes, multi-directionnelles et vont bien au-delà de simples données chiffrées.

Explorons quelques unes des nombreuses situations auxquelles le gestionnaire est confronté au quotidien:

– il est soumis à la pression de sa hiérarchie en fonction des résultats qu’il obtient sur le terrain
=> qualité requise: maîtriser son stress et la communication ascendante
– il doit allouer du temps à sa hiérarchie, à ses réunions à l’interne comme à l’externe, à ses tâches quotidiennes, à ses rapports ou documents de projets, et à ses collaborateurs
=> qualité requise: gérer son temps
– il doit faire en sorte de déléguer (comprenez passer du temps avec ses collaborateurs pour leur expliquer ce qu’il attend d’eux) afin de se libérer du temps pour ses propres tâches et pour déléguer; donc accorder du temps pour se libérer du temps pour accorder du temps pour…
=> qualité requise: résoudre l’équation de la quadrature du cercle
– il doit encourager ses collaborateurs, les féliciter, les maintenir motivés, leur permettre de s’exprimer sur leurs tâches quotidiennes comme sur les orientations de l’entreprise, communiquer les bonnes et les mauvaises nouvelles, licencier les personnes non productives, rappeler les règles de travail communes, recruter du personnel nouveau, gérer les susceptibilités…
=> qualité requise: savoir communiquer en face à face ou à l’attention d’un groupe, être toujours positif, valoriser le travail d’équipe

Cette énumération n’est évidemment pas exhaustive et chacun a en tête des situations de doute ou de conflit qui l’ont fait se questionner sur ses qualités personnelles ou sur son envie de supporter tant de pression.

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