Choisir son boss?
Dans une petite organisation, un département de 6 personnes, crucial pour les opérations et la survie de l’ensemble.
Dans ce département, la directrice quitte son poste. Une personne démissionne pour vivre de nouveaux défis. Une autre part en congé maternité mais ne reviendra finalement pas. Un employé ne reste que quelques semaines, un autre quelques mois, désespérés par la pagaille ambiante. Un directeur intérimaire tente, tant bien que mal, de maintenir les activités, avec une équipe décimée et démotivée en attendant que l’on recrute la perle rare qui reprendra la direction du service.
Ceux qui restent, tous nouveaux sauf une, tentent de comprendre, sans passation, comment les choses ont été faites par le passé et comment elles devraient être faites. Le stress est palpable, la surcharge de travail omniprésente, les processus inexistants.
Dans ce contexte, très fragile ou le peu d’historique et de compréhension des affaires réside dans les mains de l’équipe en place (pour combien de temps?), il nous semble essentiel que le nouveau directeur recruté soit parfaitement en phase avec l’équipe, que leurs caractères, leurs valeurs, leurs modes de fonctionnement soient compatibles.
Dans ce cas, comme dans les cas de relève où le repreneur vient de l’externe, il est essentiel de faire participer l’équipe à la sélection du nouveau directeur pour éviter, dans une période délicate, une nouvelle hémorragie de démissions à court terme.
Quand j’en parle, on me dit que cela ne se fait pas. Ah bon? Et pourquoi pas? Au vu des bénéfices induits en terme d’efficacité, de fidélité des employés, de motivation, de créativité et d’avantages concurrentiels, il me semble que cela vaut la peine de se questionner sur le sujet.
Avez vous déjà fait participé des équipes à la sélection de leur supérieur hiérarchique? Avez vous déjà eu à choisir votre boss?
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