C’est le produit qui fait le management ?

« La nature de ce qui est destiné à être vendu à l’extérieur de l’entreprise a tendance à se retrouver dans le management » écrit Jacques-Antoine Malarewicz dans son livre Réussir un coaching.

Une entreprise industrielle, dans le domaine des portes et fenêtres par exemple, qui sert une clientèle bas de gamme, a une gestion bas de gamme. On ne s’y préoccupe pas trop des détails, on cherchera à réduire les coûts, on se contentera d’employés à demi qualifiés et l’on n’investira que le minimum sur son image. Sa culture d’entreprise, son management se déteignent sur le produit et vice-versa. Tant que l’on reste sur ce marché les affaires se portent bien. Malheureusement le marché bas de gamme est en déclin et les multinationales, grâce à leurs capacités d’approvisionnement à bas prix, élimineront leur concurrence.

La demande émergente recherche la qualité et les clients sont beaucoup plus exigeants.

Malheureusement, lorsqu’une entreprise ayant une culture d’entreprise bas de gamme, désire servir une clientèle un peu plus sophistiquée, elle n’y parvient pas, même si la demande est forte. Pour y arriver, elle devra entreprendre une démarche pour changer sa culture d’entreprise, dans le domaine des finances, en ressources humaines, en approvisionnement, dans ses procédures de gestion. Elle devra changer son image, modifier sa stratégie de mise en marché et toutes ses autres stratégies internes.

C’est ce qui explique pourquoi certains entrepreneurs qui réussissent bien, qui ont beaucoup de capacité et beaucoup d’expérience sont incapables de rejoindre une clientèle plus exigeante. Pourtant, il est possible d’effectuer des changements majeurs dans une entreprise. Le coaching d’affaires offre à ces entrepreneurs le moyen d’atteindre des objectifs élevés parce que le coaching aborde les enjeux de façon globale.

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